6 jours au cœur de l’UE

À premier abord, une euro-béatitude vous envahit mais rien de plus normal que de l’évacuer le plus rapidement possible afin de prendre du recul sur ces expériences et de réellement comprendre la situation.

Une semaine bien remplie avec la visite de trois importantes institutions de l’UE et des rencontres avec des utilisateurs quotidiens des aspects théoriques avec lesquels je m’amuse à la LSE. Cette série de rencontres et visites a été également ponctué par une visite de l’usine à futurs champions européens : le Collège d’Europe à Brugge.

Mais qu’en est-il réellement de l’état de l’UE ?

Une telle différenciation se fait de plus en plus entre une élite europhile et coupée des attentes des citoyens. Ces derniers fermés par une vision encore nationale se laissent manipuler par des politiciens nationaux dès que cela touche l’Europe. L’UE se transforme en un méchant monstre ‘Bruxelles’ auquel les États membres doivent entraver ses déplacements. Dernier exemple en date : la sortie d’Alain Juppé dans La Voix du Nord et sa volonté de mettre un président à la tête de l’Espace Schengen et une bonne dose d’intergouvernementalité… Bientôt, après un État membre, un Commissaire ; un État membre, un président d’une institution européenne. L’UE pourra s’appeler bientôt, « armée mexicaine ».

Mais revenons à ce voyage d’étude, réellement d’étude ? je dirai plutôt voyage d’apprentissage au social networking. La dernière semaine de Lent Term rime donc avec ancrage au monde professionnel et au rappel que nous autres, jeunes étudiants, devons battre de nos propres ailes et trouver une entreprise à butiner… histoire de ne pas faire mentir les statistiques de notre glorieuse institution et de rembourser nos prêts !

Les rencontres réellement d’étude ont été par contre intéressantes allant aussi bien de praticiens du Conseil que de la Commission : Représentation Permanente du Royaume-Uni, Mission étasunienne auprès de l’UE ou des conseillers des présidents du Conseil et de la Commission. Le Parlement européen (à l’exception de la visite-photo de la plénière) a été malheureusement absent … session à Strasbourg. Encore une fois la faute à la France !

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