Que l’initiative citoyenne européenne ne soit pas une blague de plus !

Article initialement publié par les Jeunes Démocrates

C’était il y a un an : le 1er avril 2012, le Règlement ouvrant la voie à l’initiative citoyenne européenne entrait en vigueur, fondant un nouvel outil de démocratie participative à l’échelle de l’Union européenne. Les élections des représentants des peuples européens au sein du Parlement européen ne déplacent pas les foules, l’abstention est élevée dans un grand nombre de pays. La démocratie participative, absente ou réduite dans un certain nombre de pays de l’Union peut être un facteur important d’implication des citoyens dans les choix politiques européens. L’initiative citoyenne européenne ou ICE découle ainsi de la volonté de répondre au défi démocratique en Europe, de compléter la démocratie parlementaire, représentative, d’outils de participation citoyenne. Sur le papier, c’est bien, c’est beau : comment aller au-delà de la simple queue de poisson? Continuer la lecture de « Que l’initiative citoyenne européenne ne soit pas une blague de plus ! »

6 jours au cœur de l’UE

À premier abord, une euro-béatitude vous envahit mais rien de plus normal que de l’évacuer le plus rapidement possible afin de prendre du recul sur ces expériences et de réellement comprendre la situation.

Une semaine bien remplie avec la visite de trois importantes institutions de l’UE et des rencontres avec des utilisateurs quotidiens des aspects théoriques avec lesquels je m’amuse à la LSE. Cette série de rencontres et visites a été également ponctué par une visite de l’usine à futurs champions européens : le Collège d’Europe à Brugge.

Mais qu’en est-il réellement de l’état de l’UE ?

Une telle différenciation se fait de plus en plus entre une élite europhile et coupée des attentes des citoyens. Ces derniers fermés par une vision encore nationale se laissent manipuler par des politiciens nationaux dès que cela touche l’Europe. L’UE se transforme en un méchant monstre ‘Bruxelles’ auquel les États membres doivent entraver ses déplacements. Dernier exemple en date : la sortie d’Alain Juppé dans La Voix du Nord et sa volonté de mettre un président à la tête de l’Espace Schengen et une bonne dose d’intergouvernementalité… Bientôt, après un État membre, un Commissaire ; un État membre, un président d’une institution européenne. L’UE pourra s’appeler bientôt, « armée mexicaine ».

Mais revenons à ce voyage d’étude, réellement d’étude ? je dirai plutôt voyage d’apprentissage au social networking. La dernière semaine de Lent Term rime donc avec ancrage au monde professionnel et au rappel que nous autres, jeunes étudiants, devons battre de nos propres ailes et trouver une entreprise à butiner… histoire de ne pas faire mentir les statistiques de notre glorieuse institution et de rembourser nos prêts !

Les rencontres réellement d’étude ont été par contre intéressantes allant aussi bien de praticiens du Conseil que de la Commission : Représentation Permanente du Royaume-Uni, Mission étasunienne auprès de l’UE ou des conseillers des présidents du Conseil et de la Commission. Le Parlement européen (à l’exception de la visite-photo de la plénière) a été malheureusement absent … session à Strasbourg. Encore une fois la faute à la France !

Vivre l’Europe autrement ?

Étudier dans différents pays les études européennes est pour de nombreux étudiants de ce champ d’étude une nécessité. Ma vision de l’Europe suit ce cheminement et est multiculturelle et multi-politique.

Mes études m’ont mené à Bruxelles au cœur même de la machine europunienne. Dite « capitale de l’Europe », cette ville m’a permis de me baptiser aux études européennes. Cependant, après une année d’expérimentation du programme Erasmus, éloigné de la Belgique, les études européennes se sont offertes à moi à Genève. N’y a-t-il pas meilleur endroit pour étudier l’Union européenne que Genève, en dehors mais sur certains points tellement proche et incluse dans les problématiques europuniennes ?

Une fois de plus, après cette expérience helvétique, mes études m’ont transporté au sein de l’exception au sein de l’Union européenne : dans ce pays si européen sur de nombreux points mais se sentant tellement en-dehors de cette O.P.N.I. sur d’autres. Le Royaume-Uni peut-il être défini en si peu de lignes ?

Trois visions d’une Europe et même quatre en prenant compte de mon pays natal. Tellement proches et si différentes d’un organisme si varié et dont les attentes et les espérances sont si diversifiées.

En espérant que mes études à la London School of Economics and Political Science me permettront également de me confronter à un environnement internationalisé et académiquement réjouissant.

Au final, les études européennes sont tellement diverses et ne peuvent se caractériser par un seul point de vue. Interdisciplinarité des domaines, des compétences et des visions est un point central de la compréhension de ce champ. Les changements d’univers d’apprentissage permettent ainsi de toucher au plus près la compréhension des difficultés de l’intégration européenne. En effet, les différences des uns sont les similitudes des autres face à des domaines de plus en plus complexes. Le Royaume-Uni est-il plus proche de l’Europe idéalisée par de nombreux européistes que la Suisse ?

A real European identity in opinion polls?

The European identity has changed in the last two decades, caused principally by the Single European Act and the Treaty of Maastricht (Stråth, 2002, p. 384). As Brigid Laffan analysed, the European Union has been deeply transformed: “the politics of identity have enormous salience in the new Europe and for the European Union at this juncture in its development because the Union is moving from issues of instrumental problem-solving to fundamental questions about its nature as a part-formed polity” (Laffan, 1996, p. 82). These changes have been structural within the European institutional framework but also cause upheavals in the social and institutional relations between European citizens amongst them and between European citizens, European institutions and national institutions. European identity has been disrupted and its characteristics have changed considerably. Several questions emerge such as: Has this upheaval really altered relations and identification of people living within the European Union? Does a European identity emerge? Has this been analysed correctly by opinion polls? Continuer la lecture de « A real European identity in opinion polls? »

Une Europe politique mais… primaire

Les 9 et 16 octobre 2011 a eu lieu une première dans l’histoire de la politique française : un parti de gouvernement a organisé des primaires ouvertes à tous les citoyens afin de désigner le candidat qui portera les couleurs de ce parti pour la présidentielle de 2012. De telles primaires existent déjà dans cer­tains pays européens. Similaires aux primaires américaines mais différentes dans leurs caractéristiques, les primaires citoyennes du Parti Socialiste français vont-elles avoir une influence sur la démocratie à l’échelle des partis politiques européens ? Un tel acte politique peut-il encourager, à l’échelle de l’Union, la participation des citoyens à la politique ? Continuer la lecture de « Une Europe politique mais… primaire »

Dépendances de la Couronne et Gibraltar : quelle européanité ?

Le Royaume-Uni[1] a été une puissance impériale au cours des cinq derniers siècles. Les territoires sous son contrôle ont pour la majorité connu une indépendance depuis la fin de la deuxième Guerre mondiale. Actuellement, les territoires restants font partie de trois ensembles juridiques distincts : les territoires britanniques d’outremer comme Sainte-Hélène ou les îles Falkland[2], les Dépendances de la Couronne – les îles anglo-normandes et l’île de Man – et enfin les bases militaires souveraines à Chypre – Akrotiri et Dhekélia. Ces parties de l’Empire britannique sont géographiquement dans les Antilles, dans l’Atlantique Sud, au milieu de l’Océan Indien et en Europe. Les Dépendances de la Couronne et Gibraltar – territoires se trouvant en Europe – connaissent des positions par rapport au Royaume-Uni et à l’Union européenne mouvantes et pouvant changer au gré des traités ou des compétences en jeu. Historiquement, ces territoires sont différents et ont connu des souverainetés diverses. Cependant, ce sont tous les quatre des « entités géopolitiques dépendantes » du Royaume-Uni d’après la Commission Nationale de Toponymie en France. (Calvarin 2006) Continuer la lecture de « Dépendances de la Couronne et Gibraltar : quelle européanité ? »

Rethinking infrastructures with a sustainable and critical vision

Coming to the end of the LERU Bright Student Conference, one feels overwhelmed by such an experience. This year, Lund University proved to be an excellent organizer. Students had the opportunity to discover the city of Helsingborg, H+, a local solution on the issue of the conference and to take part in delightful brainstorming moments with students coming from all around Europe. Europe is a wealthy spot in the world but then sustainability is not a key issue in political agendas.

Our menu was complete and interesting, consisting of three conferences, workshops and to finish a live case work. The goal during these three days was to rethink infrastructures with a sustainable and critical vision. This was mainly carried out by an interdisciplinary approach. Thanks to students coming from such a different panel of programs, this created an active discussion on the main topic of the conference. The conference dealt with a variety of different topics and issues: some broad and other very technical. Continuer la lecture de « Rethinking infrastructures with a sustainable and critical vision »