Vivre l’Europe autrement ?

Étudier dans différents pays les études européennes est pour de nombreux étudiants de ce champ d’étude une nécessité. Ma vision de l’Europe suit ce cheminement et est multiculturelle et multi-politique.

Mes études m’ont mené à Bruxelles au cœur même de la machine europunienne. Dite « capitale de l’Europe », cette ville m’a permis de me baptiser aux études européennes. Cependant, après une année d’expérimentation du programme Erasmus, éloigné de la Belgique, les études européennes se sont offertes à moi à Genève. N’y a-t-il pas meilleur endroit pour étudier l’Union européenne que Genève, en dehors mais sur certains points tellement proche et incluse dans les problématiques europuniennes ?

Une fois de plus, après cette expérience helvétique, mes études m’ont transporté au sein de l’exception au sein de l’Union européenne : dans ce pays si européen sur de nombreux points mais se sentant tellement en-dehors de cette O.P.N.I. sur d’autres. Le Royaume-Uni peut-il être défini en si peu de lignes ?

Trois visions d’une Europe et même quatre en prenant compte de mon pays natal. Tellement proches et si différentes d’un organisme si varié et dont les attentes et les espérances sont si diversifiées.

En espérant que mes études à la London School of Economics and Political Science me permettront également de me confronter à un environnement internationalisé et académiquement réjouissant.

Au final, les études européennes sont tellement diverses et ne peuvent se caractériser par un seul point de vue. Interdisciplinarité des domaines, des compétences et des visions est un point central de la compréhension de ce champ. Les changements d’univers d’apprentissage permettent ainsi de toucher au plus près la compréhension des difficultés de l’intégration européenne. En effet, les différences des uns sont les similitudes des autres face à des domaines de plus en plus complexes. Le Royaume-Uni est-il plus proche de l’Europe idéalisée par de nombreux européistes que la Suisse ?

Une question de frontières ? Récit d’un voyage au sein de la zone Schengen

L’adhésion de la Suisse à l’espace Schengen a facilité les déplacements de ses nationaux et ceux des autres pays européens également. Les formalités douanières aux aéroports s’effacent et laissent leur place à une simplification des voyages. Les déplacements en train suivent un modèle identique, au départ ou à l’arrivée des villes suisses, la montée et la descente se fait librement tout comme pour un train régional ou national à l’exception d’une certaine genevoiserie à la gare de Genève Cornavin, gare principale de la ville et du Canton de Genève, avec la persistance de contrôle douanier sur les personnes avant l’entrée des quais.

Cependant qu’en est-il des déplacements par la route ? Cette zone de libre circulation des personnes peut marquer un décalage plus grand dans les politiques d’aménagement du territoire et de développement des transports en Europe. La Suisse, ne participant pas à l’union douanière qu’est l’Union européenne, connaît-elle de grandes différences à ses frontières par rapport à celles intérieures de l’Union européenne ? Continuer la lecture de « Une question de frontières ? Récit d’un voyage au sein de la zone Schengen »